
Pourquoi les entreprises locales misent sur le bon sens paysan ?
Bon sens paysan : cette qualité que nos entreprises locales recherchent (encore) plus que les diplômes.
Quand tout devient flou, instable, complexe… une valeur revient comme une évidence dans les échanges avec nos clients. Pas celui des livres blancs ou des grandes théories. Le bon sens terrien, concret, pragmatique. Celui qu’on appelle, ici, le BSP : Bon Sens Paysan.
Chez ERIVA, depuis 2007, nous avons accompagné plus de 300 entreprises dans leurs recrutements stratégiques – de la Loire à la Haute-Loire. Et si, en tant que cabinet de recrutement et conseil RH, nous avons la chance de voir passer une multitude de profils, il y a une constante qui nous surprend toujours : le bon sens paysan, cette qualité quasi « mythique », est toujours aussi précieuse, voire de plus en plus recherchée.
Alors parlons-en franchement !
Le bon sens paysan, ce n’est pas un cliché
Derrière l’expression, il ne s’agit ni de folklore, ni de nostalgie. Ce que nos clients appellent le « bon sens paysan », c’est ce savant mélange de :
- Pragmatisme : aller droit au but, comprendre vite, agir bien.
- Simplicité intelligente : faire sans fioritures inutiles.
- Logique concrète : l’esprit de solution, les pieds sur terre, toujours dans le réel.
- Humilité efficace : on fait avancer les choses, on ne fait pas de bruit.
- Ingéniosité : cette capacité à trouver une idée brillante avec trois bouts de ficelle.
Dans notre région, nombre d’entreprises ont été fondées par un grand-père, un oncle, une femme d’atelier ou un homme de terrain. Et elles ont prospéré. Par la rigueur, par le courage, par le travail… mais aussi par ce bon sens paysan qu’on reconnaît instantanément chez certains talents.
Une valeur sûre dans un monde incertain
Aujourd’hui, face à la volatilité du marché de l’emploi, aux nouvelles formes de travail, à l’hyper-spécialisation, aux discours parfois très « hors-sol »… nos clients reviennent à l’essentiel.
Et cet essentiel, c’est souvent quelqu’un de fiable, réactif, impliqué, qui réfléchit simplement, agit vite et ne fait pas de « chichi ».
Une anecdote ?
Il y a quelques mois, chez un industriel de la Haute-Loire, plusieurs candidats aux CV impeccables, très « stratégie et process », ont défilé. Puis est arrivé un profil atypique : vient un secteur d’activité différent, mais un œil affûté. En entretien, il a parlé solutions et optimisations concrètes, pas concepts. C’est lui qu’on a choisi — pour son bon sens et sa capacité à faire avancer les choses, tout simplement.
Et ce genre d’histoire, on en a des dizaines.
Quand on dit qu’on connaît bien le tissu économique local, ce n’est pas un slogan marketing. C’est notre quotidien depuis plus de 15 ans : nous accompagnons des dirigeants de TPE, PME ou ETI régionales dans leurs recrutements les plus sensibles : cadres, responsables commerciaux, fonctions supports, ingénieurs R&D, profils qualité, prod, informatique…
Et très souvent, dans la conversation, surgit cette phrase :
👉 « Vous savez, nous nous cherchons quelqu’un avec du bon sens paysan. Le reste, ça s’apprend. »
Alors bien sûr, on ne recrute pas que des profils du terroir. Bien sûr, les compétences techniques sont clés. Mais si vous êtes une entreprise de la Loire ou de la Haute-Loire, vous savez, comme nous, que dans la vraie vie, celle des ateliers, du terrain ou du bureau d’études, celui qui s’en sort, c’est celui qui a les deux pieds bien ancrés dans la réalité.
Un petit pic (bienveillant)
On ne va pas se mentir : on peut maîtriser tous les ERP du monde, avoir fait 4 séminaires sur la conduite du changement ou avoir un bac +5 en génie des procédés pour la formulation de polymères, si on n’est pas capable de comprendre un goulot d’étranglement dans la chaîne logistique ou si on est heurté par une communication parfois brute de décoffrage … on ne fera pas long feu chez nos clients. Et ça, on le dit avec toute l’affection qu’on a pour les beaux PPT ou tableaux Excel. 😉
Et vous, vous en pensez quoi ?
Dirigeants, DRH, managers de la région : est-ce que ce bon sens paysan vous parle aussi ? Est-ce que vous l’avez vu faire la différence, chez un collaborateur, un candidat, un manager de terrain ?
Chez ERIVA RH, on continue de le défendre, de le reconnaître, de le repérer. Parce qu’il ne s’apprend pas dans les livres. Et nous, on sait où il se cache 😉
Et si on en parlait ensemble pour vos prochains recrutements ?